REVUE GENERALE DE
L’ARCHITECTURE
ET DES TRAVAUX PUBLICS
(4’ ANNÉE.) INTRODUCTION. (1843.°
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La revue de l’ Architecture et des Travaux Publics n’existe que depuis trois années, et déjà elle est connue dans tous les pays civilisés. Les opinions qu’elle a formulées ont été citées comme celles d’un^ autorité sérieuse : — en Amérique, dans les assemblées générales des sociétés fondées pour l’exécution des grandes voies de communication, — en Angleterre, dans le Rapport sur l’état des Beaux-Arts fait par ordre de la Chambre des Communes (en 1842), et rédigé par une commission choisie parmi ses membres, etc., etc. Nous avons reçu de nombreuses lettres de félicitation d’hommes considérables de l'Allemagne, de l'Italie, de l’Angleterre, etc. La lecture de la Revue a été recommandée par des professeurs éminents, architectes et ingénieurs, tant en France qu’à l’Étranger, tantôt de vive voix du haut de la chaire, et tantôt dans des livres imprimés consacrés à l’enseignement. Enfin l'Académie Royale des Beaux-Arts de Stockholm vient de témoigner son estime au Directeur de la Revue en lui adressant un diplôme de membre de sa classe des Étrangers. Les rédacteurs de la Revue oui ii rcmp sûr liMlioil de se féliciter d’un r«-sullat aussi ilatteur. obtenu en si peu de tenq>s ; mais il est juste de dire aussi que la /^rHf n’a jamais varié ni dans ses doctrines ni dans ses opinions, bien <jue par la nature même de ses travaux elle ait dû aborder des sujets très-divers, el que les limites de sa spécialité soient extrêmement (’tendues. Ce n’est pas que l’iuMuntabilité absolue en matk»»* A’opinion nous paraisse ime condition sine qua non d’intelligence et de s;noir, ou même de Itonne foi : nous ne demandons cette rigide invariabilil*’ (pu> dans les (|ueslions de science et de principes. Errarf humanum rsl . a dit l’orateur romain, el nous le ic’pt’lons a|>rès lui : mais s’il est à la fois lictnorable cl intelligent de nn-on- uaître (|u’on a parfois enseigné l’eneui- ii la plate do la vi-rité , il lest encore davantage de ne pas donner lieu h cette amende honorable. T. IV. I
