En 1831, les statuts ou réglements de l’ordre promulgués en 1826 étaient ou touchaient à leur fin. Une loge de Paris qui comptait parmi ses membres des hommes de talent, des hommes entièrement dévoués aux intérêts de l’ordre, commença une discussion sur les vices qu’elle avait remarqués dans les anciennes lois et sur les améliorations à introduire dans les nouvelles. Ces séances, d’abord peu importantes, attirèrent bientôt une foule d’adeptes ; d’autres loges nommèrent des commissions composées de plusieurs de leurs membres pour prendre part aux travaux des Arts et l’Amitié. Cet empressement de nos frères de Paris à assister à ces discussions était une preuve évidente de la nécessité des réformes maçonniques et de l’importance que ceux-ci attachaient à leur réalisation. Ils avaient, du reste, la conscience d’exercer un droit, de remplir un devoir, comme leurs devanciers des convents des Gaules, de Wilhelmbadt, etc.
On avait fait au Grand-Orient l’honneur d’ouvrir la discussion sur sa propre organisation. On l’avait trouvée entachée de théocratie, d’aristocratie, et, pour la mettre en harmonie avec les prin-
