Page:Revue philosophique de la France et de l'étranger, III.djvu/411

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
401
levoix. — la fête de l’humanité

Mais ce caractère religieux éclate encore bien davantage dans les cérémonies de leur culte. Quoique ces cérémonies, pour employer l’expression d’un de leurs coreligionnaires les plus éminents, soient encore à l’état rudimentaire, elles n’en laissent pas moins dans l’esprit de celui qui y assiste pour la première fois, une impression très-caractéristique, et que les quelques lignes qui vont suivre ne sauraient qu’imparfaitement communiquer au lecteur.

La fête de l’Humanité qui depuis six ou sept ans se célèbre le 1er  janvier de chaque année, avait attiré cette année environ soixante fidèles qui suffisaient presque à remplir la chapelle. Après la lecture d’un passage tiré de l’Imitation de Jésus-Christ, qui ne laissait pas que de paraître un peu long, toute l’assistance s’est levée (sans toutefois se tourner vers l’Orient), et l’officiant M. Richard Congreve a lu, avec une onction que les ministres des vieilles religions auraient peine à égaler, la prière suivante, qui paraît être la même depuis plusieurs années : « En ce jour de la Fête de l’Humanité, nous désirons être en sympathie consciente avec tous les centres de notre foi, et plus particulièrement avec notre centre commun, Paris ; avec tous ses disciples dispersés ; avec les membres de toutes les autres organisations ou croyances religieuses, Monothéiste, Polythéiste, ou Fétichiste — toutes les moindres distinctions étant absorbées par le lien de notre humanité commune ; — avec la race humaine tout entière, avec l’homme, c’est-à-dire dans quelque lieu et dans quelque condition qu’on le trouve ; et avec les races d’animaux, qui, durant le long effort de l’homme pour

    fication exacte les rangerait plutôt parmi les littérateurs que parmi les savants. Leur doyen d’âge, ou directeur, ou si l’on veut grand-prêtre, celui à qui certains disciples ont dédié leurs œuvres with loyalty et fealty, M. Richard Congreve, a publié les ouvrages et opuscules suivants : Aristote with English notes (1855) (2 « édition 1874) ; The Roman empire of the West (1855) ; India, (1857) ; Gibraltar (1857) ; The catechism of Positive Religion, translation of, (1858) ; The new Religion in its attitude towards the old, (1859) : The propagation of the Religion of Humanity (1860) ; Elisabeth of England (1862) ; International Policy (1866) : Mr. Broadhead and the anonymous press (1867) ; Positivist considérations on the war (1870) ; Religion of Humanity (1870) ; Our foreign Policy (1870) ; Essays political, social and religions (1874) ; Human Catholicism, two sermons (1876).

    M. Bridges (John Henry) : Oxford essays (1857) ; A gêneral view of Positivism (translation of) (1865) ; The unity of Comte’s life and doctrine (1866) ; England and China (1866) ; Irish disaffection (1868) ; A catechism of Health (1870) ; System of positive polity, translation of, (1875, etc).

    Harrison (Frédéric) : The meaning of history (1862) ; Questions for a reformed parliament (1867) ; Sunday evenings for the people (1867) ; Imprisonnement for breache of contract, tracts for frade-Unionists (1874, etc) ; Order and Progress (1875).

    Beestly (Edward Spencer) : England etc… {1866) ; The Sheffield outrages, etc, (1869) ; The social future of the working class, (1869) ; Letters to the working classes (1870) ; A word for France (1870).

    Ajoutons que cette liste peut ne pas être complète, et qu’elle ne comprend que les ouvrages inscrits au catalogue de la bibliothèque du Musée Britannique.