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périodiques. — Revue mensuelle de médecine.

lui, et tout en donnant à sa voix une expression de sympathie, le prit dans ses bras, — exactement comme une mère eût fait de son enfant en semblable circonstance. Sous l’influence de ces caresses le patient devint plus calme, ses gémissements moins piteux, et la façon dont il posait sa tête sur la poitrine de son ami exprimait la sympathie aussi vivement que possible. — Un autre extrait concerne un terrier intelligent auquel M. Romanes attribue un certain sentiment du devoir (p. 255-256).


ARCHIVES DE PHYSIOLOGIE NORMALE ET PATHOLOGIQUE.

Numéros 1-2. 1877.

Ph. Lussagna et A. Lemoigne. Des centres moteurs encéphaliques. Ce long mémoire est consacré à un certain nombre de questions qui sont en dehors du domaine de la Revue philosophique, par leur caractère spécial et technique. Ce qui concerne les localisations cérébrales aurait plus d’intérêt pour nous, mais les auteurs paraissent avoir sur ce point des idées un peu confuses, qui font que tout en rejetant au loin les prétendus centres psycho-moteurs, ils en arrivent à une conclusion, qui n’est guère différente de celle qu’a exposée M. Ferrier, à savoir que ces centres seraient l’organe de la volonté, ou, pour employer les expressions de MM. Carville et Duret, « les centres de la motilitè volontaire ». MM. Lussagna et Lemoigne paraissent d’ailleurs ignorer la riche collection de faits pathologiques que l’on a recueillis chez l’homme sur ce point de physiologie cérébrale ; et plusieurs des observations contradictoires qu’ils donnent eux-mêmes n’ont pas beaucoup de précision et pèchent souvent par la base. (Observât. III, p. ex.)

Il faut signaler dans ce travail une revendication faite en faveur de la substance blanche du système nerveux. Son rôle ne se bornerait pas, comme on l’admet généralement, à conduire les impressions, les sensations et les incitations motrices. « Pour nous, la substance blanble ou fibreuse constitue des centres nerveux qui ont une part active dans l’innervation motrice,… sensitive,… visuelle,… intuitive et intellectuelle. Au contraire, la substance grise ne fait que transformer, associer, déterminer, etc. » (p. 388.)


REVUE MENSUELLE DE MÉDECINE ET DE CHIRURGIE.

Numéro 1 à 6. (1877).

Charcot et A. Pitres. Contribution à l’étude des localisations dans l’écorce des hémisphères du cerveau.

Sous ce titre, MM. Charcot et Pitres ont réuni plus de 40 observations recueillies chez l’homme et pour la plupart à la Salpêtrière, avec toute