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L’ANAPHYLAXIE

microbes (Kraus et Dœrr) ; avec les cellules de la levure (Rosenau et Anderson), avec les corps des microbes morts, etc. Toutes les substances albuminoïdes sont dans ce cas. Aussi, ce qui serait à chercher, ne serait-ce pas les substances albuminoïdes qui déterminent l’anaphylaxie, mais bien celles qui ne la déterminent pas. Car, s’il en existe, ce qui est douteux, elles sont assurément en petit nombre.

Abelous et Bardier ont extrait de l’urine humaine une substance hypotensive, insoluble dans l’alcool, soluble dans l’eau, précipitant par le sulfate d’ammoniaque et non dialysable, laquelle a été manifestement anaphylactisante chez le chien et le lapin.

Pozerski a constaté aussi l’anaphylaxie pour la papaïne, à la fois l’anaphylaxie locale et l’anaphylaxie générale.

Dungern et Hirschfeld ont vu l’injection du liquide testiculaire dans l’oreille des lapins, qui provoque une assez notable