Page:Richet - Traité de métapsychique.djvu/183

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

GRYPTESTHÉSIE SPIRITIQUE 171

tious avec cette partie de sa famille, a pu ensuite, en faisant de laborieuses recherches, constater que tout cela était exact. Son grand-père avait une sœur Suzanne, née en 1791, et un de ses enfants, Henri, s'est marié à Mad. Keley 1 .

Paul Bourggt-, interrogeant Mad. Piper qui avait alors la per- sonnalité de Phinuit, lui montre une petite pendule de voyage. Mad. Piper a pu lui dire à qui elle avait appartenu, ce que faisait autrefois le possesseur de cet objet et sou genre de mort (suicide par un poison). « Elle décrit avec une exactitude remarquable l'ap- partement que j'occupais à Paris. Elle a dit Fétage et mentionné un escalier intérieur. Elle a vu sur le mur un objet qu'elle a décrit et un portrait sur la cheminée qu'elle a pris pour le portrait d'un jeune homme. C'est une photographie de femme avec des cheveux coupés courts ! »

M. Hyslop, parlant à son père défunt (incarné en Mad. Piper) demande des nouvelles de M. H. C... Il lui est répondu que M. H. C... s'occupe de l'église et de l'orgue de l'église. Or précisément, — ce que M. Hyslop ignorait — M. H. C... s'était retiré de l'église, parce qu'on y avait placé un orgue, ce qu'il désapprouvait 3 .

M. Vernon Buiggs, qui avait été à Honolulu, interrogeant Mad. Piper à propos de Kalua, petit garçon indigène qu'il avait amené en Amérique, reçoit de Mad. Piper deux mots de langue kawaienne Lei (guirlande de fleurs) commeKALUA aimaità en tresser, et A loha qui veut dire salutations. Comme M. Briggs lui demande le nom de l'île qu'habitait Kalua, elle dit Tawaï, et sa main écrit Kawaï. Or, le nom s'écrit en réalité Kawaï, mais les indigènes disent Tawaï.

A Mad. veuve M..., Mad. Piper écrit les noms de Brown et de Parker : ce sont les noms du docteur et de la garde-malade qui ont soigné M. M .. pendant sa dernière maladie. «Il me fut alors parlé, dit Mad. M..., par Mad. Piper, comme pouvait seul le faire mon mari. Des affaires qui le concernaient, et que j'étais seule à con- naître, furent mentionnées. Il me fut parlé aussi d'un ami intime de mon mari, désigné par son nom. Il fut fait allusion à notre der-

1. Voir pour les détails Hyslop, Science and a future lïfe, Boston, 1905, 157.

2. A. S. P., 1895, V, 72.

3. Hyslop. loc. cit., 222.

�� �