Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/125

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Pens’ Louis, dans l’ temps, quand t’étais p’tit,

qui qu’aurait cru,… qui m’aurait dit
qu’ tu finirais comm’ ça un jour
et qu’ moi… on m’ verrait v’nir ici !

quand t’étais p’tit t’étais si doux !
 
À c’t’ heur’ j’arr’vois tout not’ passé,
lorsque t’allais su’ tes trois ans
et qu’ ton Pepa m’avait quittée
en m’ laissant tout’ seule à t’él’ver !
 
Comme ej’ t’aimais, comme on s’aimait,
qu’on était heureux tous les deux,
malgré des fois des moments durs
où y avait rien à la maison.
Comme ej’ t’aimais, comme on s’aimait,
c’était toi ma seul’ distraction,
mon p’tit mari, mon amoureux.