Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/25

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L’Ovréier, y r’pense à tout ça
on peut dir’ presque malgré lui,
car son Épouse, alle est ben moche….

La pauv’ dondon, à forc’ d’êt’ doche,
a tous ses trésors cavalés
et les nénés putôt foutus,
comm’ si, mon Guieu, sauf vot’ respect,
qu’all’ se les serait dégueulés.

Bédam’ ! vous pensez, le turbin,
la dèch’, les soucis, l’ manqu’ de soins,
pis toujours ête outil d’ besoins
et pis toujours ête eun’ pondeuse…

ça use aussi avant vot’ temps,
ça vous dégrade el’ monument,
ça vous ronge,… ça vous détruit,
si jeune et si girond’ soit-on,
ça bouff’ la joie et le désir,

et l’ plaisir… y n’ fait pus plaisir !