Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/165

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’rupin qu’a z’eu des aventures
Regard’c’qui lui sort su’la hure,
Et l’pauvre avec mélancolie
Les punais’s sortir d’son bois d’lit.

Les marrogniers sont comm’des folles,
Et dans leurs branch’s et sous les toits
Ces vach’s de bécans batifolent
En gueulant pus fort qu’des putois.

Les objets mêm’les pus moraux,
Les pus vioqu’s, n’ont quét’chos’qui jase
Et gn’a pas jusqu’aux becs de gaz
Qui n’ont envie d’finir poireaux !

V’là l’Quatorz’Juillet des z’asperges,
Des p’tits z’ozeaux et des hann’tons,
Et les bléchard’s, les veuv’s, les vierges
A z’ont mal au bout des tétons.