Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/126

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— Et tout ça s’passe en du clabaud !
Et quand y faut payer d’sa peau,
Quand faut imiter l’Fils de l’Homme,
Oh ! là, là, gn’a rien d’fait… des pommes !


Les sentiments sont vit’bouclés,
À la r’voyure, un tour de clé !
Les uns y z’ont les pieds nick’lés,
Les aut’s y les ont en dentelles !


— (Toi au moins t’étais un sincère,
Tu marchais… tu marchais toujours ;
(Ah ! cœur amoureux, cœur amer)
Tu marchais mêm’dessur la mer
Et t’as marché… jusqu’au Calvaire !)


— Et dir’que nous v’là dans les rues
(Moi, passe encor, mais toi ! oh ! toi !)
Et nous somm’s pas si loin d’Noël ;
T’es presque à poils comme autrefois,
Tout près du jour où ta venue
Troublait les luisants et les Rois !