Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/146

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Pisqu’y gn’a pus personn’qui t’aime
Et qu’te v’là comme abandonné
Le cul su’ta Mason ruinée,
Sors-moi ton cœur désordonné
Lui qui n’a su que pardonner,
Tremp’-le dans la boue et dans l’sang
Et dans ton poing qu’y d’vienne eun’fronde
Et fous-le su’la gueule au monde
Y t’en s’ra p’têt’reconnaissant !


(T’en as déjà donné l’exemple
Mais d’puis… l’a passé d’l’eau sous l’pont)
Faut rester l’gas au coup d’tampon
Qui boxait les marchands du Temple !


— Chacun a la Justice en lui,
Chacun a la Beauté en lui,
Chacun a la Force en lui-même,
L’Homme est tout seul dans l’Univers,
Oh ! oui, ben seul et c’est sa gloire,