Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/173

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Oh ! là gn’a d’la gonzess’dorée,
Du gibier d’joie à peau nouvelle
Qui sent si bon et qu’est si belle
Qu’on s’en a des envies d’pleurer.


(Car ça c’est pas pour nos rognons.)


Mais v’là quéqu’chose en fil’s pressées
Qui vous r’pos’l’œil des maquignons :
Ça c’est crémeux, frais et mignon,
C’est d’la blancheur su’la chaussée :


(Les v’là, les preumièr’s commugnions.)
Avec leurs petits compagnons,
A pass’nt les petit’s fiancées…
Oh ! c’que c’est doux, c’qu’y sont mignons !


(Et moi, j’m’ennuie à la pensée
Qu’la Vie n’leur servira qu’des gnons.)