Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/21

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Oh ! c’ lui-là, vrai, à lui l’ pompon !
Quand j’ pens’ que, malgré ses meillons,
Y s’ fit ballader les rognons
Du bois d’ Boulogn’ au Panthéon

Dans l’ corbillard des « Misérables »
Enguirlandé d’Beni-Bouff’-Tout
Et d’ vieux birb’s à barb’s vénérables…
J’ai idé’ qu’y s’a foutu d’ nous

Et gn’y a pas qu’ lui : t’nez Jean Rich’pin
En plaignant les « Gueux » fit fortune.
F’ra rien chaud quand j’ bouffrai d’ son pain
Ou qu’y m’ laiss’ra l’taper d’eun’ thune.

Ben, en peintur’, gn’a z’un troupeau
Ed’ peint’s qui gagn’nt la forte somme
À nous peind’ pus tocs que nous sommes :
(Les poux aussi viv’nt de not’ peau !)