Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/219

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J’prenais « ma femme ! » et j’la serrais
Pour l’Enfin Seuls obligatoire
Comm’dans l’chromo excitatoire
Où deux poireaux se guign’nt de près…


Près ! ah ! si près d’ma p’tit’borgeoise
Que j’crois que j’flaire encor l’odeur
De giroflée ou de framboise
Qu’étaient les bouffées d’sa pudeur.


J’y jasais : « Bonsoir ma Pensée,
Mon lilas tremblant, mon lilas !
Ma petite Moman rosée,
Te voilà, enfin ! Te voilà !


« Comme j’vas t’aimer tous les jours !
T’es fraîch’.. t’es mignonn’.. t’es jolie,
T’as des joues comm’des pomm’s d’api
Et des tétons en pomm’s d’amour.