Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/254

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J’f’rais mett’du poil de lapin d’ssus
Pou’pas qu’ça vous fass’foid au cul.

Et pis dans les chambr’s à coucher
Y gn’aurait des pieux à dentelles,
D’la soye… d’la vouat’… des oneillers,
Des draps blancs comm’pour des mariés,
Des lits-cage et mêm’des berceaux
Dans quoi qu’on pourrait s’fair’petiots ;

Voui des plumards, voui des berceaux
Près d’quoi j’mettrais esspressément
Des jeun’s personn’s, prop’s et girondes,
Des rouquin’s, des brun’s et des blondes
À qui qu’on pourrait dir’— « Moman ! »

Ça s’rait des Sœurs modèl’nouveau
Qui s’raient sargées d’vous endormir
Et d’vous consoler gentiment
À la façon des petit’s-mères,