Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/255

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La maison du pauvre


À qui en beuglant comme un veau
(La cabèch’su’le polochon),
On pourrait conter ses misères :


— « Moman, j’ai fait ci et pis ça ! »
Et a diraient : — « Ben mon cochon ! »
— « Moman, j’ai eu ça et pis ci. »
Et a diraient : — « Ben mon salaud ! »


« Mais à présent faut pus causer,
Faut oublier… faut pus penser,
Tâchez moyen d’vous endormir
Et surtout d’pas vous découvrir. »