Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/256

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Ma Mason, v’là tout, ma Mason,
Ça s’rait un dortoir pour broyés
Ousqu’on viendrait se fair’choyer
Un peu avant sa crevaison

Loin des Magistrats de mes…
Qu’ont l’cœur de vous foute en prison
Quand qu’on a pus l’rond et pus d’turne.

Mais pour compléter l’illusion
Qu’on est redevenu mignon
Tout’s mes Momans à moi, à nous,
Faurait qu’a z’ayent de beaux tétons,
Lourds, fermes, blancs, durs, rebondis
Comm’les gros tétons des nounous
Ou des fermièr’s de Normandie ;

Et faurait qu’ces appâts soyent nus.
Mêm’les gas les pus inconnus,