Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/66

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Un soir d’été, deux brins d’persil,
Eun’tit’bicoque à la campagne
Et quéqu’chose à s’mett’dans l’fusil
(C’est pas des châteaux en Espagne !)

Car y vient eune heure à la fin
Où qu’chacun veut vivre en artisse :
L’rupin… à caus’des rhumatisses
Et l’pauvr’pour bouffer à sa faim.

Voui ! D’la guimauv’, du sirop d’gomme
Pour chacun en particulier ;
Mais v’là l’chiendent, v’là l’singulier,
On vourait ça pour tous les Hommes !