Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/71

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Nous, on veut pus se l’laisser mettre,
Vaut mieux s’tourner les pouc’s en rond ;
Quand un larbin y parvient maître
L’est cor pus carn’que son patron !


De quoi ? S’fair’scier pour ces gas-là ?
Fair’monter l’tirag’des gazettes ?
Y val’nt pas l’coup, vrai, nom de l’là,
Qu’z’y restn’t aux wouater-clozettes !


À part quéqu’s-uns qu’ont d’la bonté,
Les aut’s sont par trop sûrs d’eux-mêmes ;
Laissons les flemmards à leur flemme
Et les salauds dans leur sal’té !

Car les modernes Aristos
N’ont pas bezef des Paladins
Qui se faisaient crever la peau
Pour la Veuve et pour l’Orphelin.