Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/87

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— Qui c’est ton parfum ? dis ? des fois ?
(On pourrait t’pister à la trace.)
— Mossieu a mis son sifflet d’crasse ?
Mossieu va dans l’monde à, c’que j’vois !


— Ton bloum ! y dat’du grand Empire !
Ta plur’grelotte, eh ! grelotteux !
Et j’devin’cor à ton sourire
Qu’ton cœur aussi est ben loqu’teux !


— T’as dû n’avoir l’âme azurée
D’l’instruction… d’l’astuce et d’l’acquis
Car avec ça t’as l’air… marquis,
Oh ! mais… d’un marquis d’la Purée.


— J’te connais comm’si j’t’avais fait,
T’es un rêveur…, t’es z’eun’vadrouille ;
T’as chassé que c’que tu rêvais
Et t’es toujours rev’nu bredouille :