Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/94

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Dormir alors… ah ! j’dormirai
L’instant où j’la rencontrerai !
Oh ! là là, qué coup d’traversin :
(Le tsar y s’ra pas mon cousin !)


Dormir… dormir, jusqu’à Midi !
Qu’a soye putain, qu’a soye pucelle,
Le blair’dans l’poil de son aisselle
Comme un moignieau qui rentre au nid !


Sûr qu’a s’ra franch’, gironde et bonne,
Son cœur y s’ra là pour un coup,
Et ses tétons y s’ront si doux
Que j’la prendrai pour eun’daronne.


Et loin des gonciers charitables,
Des philanthrop’s… des gas soumis,
J’aurai d’la soup’, du rif, eun’table
Et du perlo pour les z’amis.