Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/129

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(et rien qu’ ça m’ donnait du courage
pour me r’mett’ dar’-dare à l’ouvrage
qu’y m’ fallait livrer le lend’main.)


Que d’ fois j’ai eu les sangs glacés
ces nuits-là... pour la moindre toux ;
j’avais toujours peur pour le croup,
grâce au mauvais air du faubourg
où nous aut’s on est h’entassés.


Ah ! dir’ qu’ t’es là-d’ssous à preusent
par tous les temps qu’y neige ou pleuve !
(Vrai ! Qué crèv’-cœur ! Qué coup d’ couteau !


on m’a ratissé mon château,
on m’a esquinté mon chef-d’œuvre.)


T’ rappell’s-tu, quand tu t’ réveillais,
le croissant chaud, l’ café au lait ?
T’ rappell’s-tu comme ej’ t’habillais ?