Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/202

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Et les soirs ousque tu rentr’s mûr,
tu leur cogn’s la tronch’ dans les murs ;
et là, despote sans contrôle,
la borgeois’ les môm’s et les bois,
tout l’ mond’ pass’ à purg’ dans la tôle !
(C’est p’têt’ aussi pour leur santé ?)


Ouvrier mon frère, Ouvrier !


Quand tu t’ dis « Révolutionnaire »,
à part quéqu’s uns, ce n’est guèr’ mieux ;
tu fais tout comm’ les religieux,
qu’ os’nt pas se r’garder le derrière,
de peur qu’ ça leur crève les yeux.


Tu gazouilles la « Carmagnole »,
mais t’ as d’ la boue aux roubignolles ;
tu clames « l’Internationale »,
mais t’as les dents et les pieds sales !