Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/126

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

armes ; des lances très affilées, qu’ils tenaient à la main et de grands couteaux qui se balançaient à leur côté.

Sir Henry coucha en joue ces sauvages. Eux, étonnés et tranquilles, suivaient son mouvement sans inquiétude. Je compris que les armes à feu leur étaient étrangères.

« Camarade, dis-je, essayons d’abord de la persuasion, nous verrons ce que nous aurons à faire ensuite. »

Le fusil fut abaissé, et, tout en ayant l’œil sur les armes des nouveaux venus :

« Salut ! » dis-je en zoulou.

Comme c’était la seule langue africaine que je connusse, je n’avais pas l’embarras du choix. À ma grande surprise, celui qui paraissait le chef me répondit dans une langue analogue, que je compris facilement :

« Salut ! »

Il continua :

« Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire ici ? Pourquoi vos faces sont-elles blanches, et pour-