Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/32

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J’ai appris qu’autrefois un Portugais avait pénétré jusque-là ; on ne l’a plus revu. Si vous le désirez, je vous raconterai la légende de ces mines, celle que je connais. »

Les deux Anglais firent un signe d’assentiment.

« Eh bien ! repris-je, il y a de cela quelque trente ans, un chasseur nommé Évans, qui était curieux des traditions du pays, — pauvre Évans ! il a été tué par un buffle ; il est enterré aux chutes du Zambèze, — m’entendit parler des restes d’un travail extraordinaire. C’était une belle grande route conduisant à l’entrée d’une galerie où étaient accumulés des quartz aurifères prêts à être travaillés.

« — Je sais quelque chose de plus étrange encore, me dit Évans. Avez-vous entendu parler des mines de Salomon ?

« — Non, jamais.

« — Eh bien ! au nord-ouest du pays des Mashoukoulombés, se trouvent des montagnes où étaient les mines de diamants du roi Salomon.