Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/43

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« Jusqu’ici, ajoutai-je, je ne vous ai rien dit touchant votre frère. Je connaissais bien Jim qui l’accompagnait. C’était un Bechuana et, pour un indigène, un garçon intelligent. Le jour de leur départ, Jim était près de mon wagon, en train de râcler son tabac.

« — Eh bien ! lui dis-je, où allez-vous cette fois ? Chasser l’éléphant ?

« — Non, Baas, nous allons en quête de mieux que ça !

« — Mieux que ça ? Diable ! De l’or donc ?

« — Non, Baas, quelque chose de plus précieux encore ! »

« J’étais intrigué, mais ma dignité ne me permettait pas de laisser voir ma curiosité. Quand Jim eut fini son râclage, il reprit :

« — Baas ! »

« Je n’eus pas l’air de l’entendre.

« — Baas ! répéta le métis.

« — Eh bien ! qu’est-ce que tu veux ?

« — Baas, nous voulons chercher des diamants.