point d’eau ; les montagnes sont hautes et couvertes de neige, on ne sait pas ce qu’il y a plus loin. Que vas-tu faire là-bas, et comment crois-tu y arriver ?
— J’y vais chercher un homme de mon sang : mon frère.
— Bien ! reprit le sauvage, un homme m’a dit qu’il y a deux ans un blanc était parti vers ces montagnes, avec un serviteur indigène. Ils ne sont pas revenus. Je ne sais si c’était ton frère ; mais on m’a dit que le blanc avait ton regard et que le serviteur était Bechuana et s’appelait Jim.
— Assurément, dit sir Henry, nous trouverons mon frère où il voulait aller, car il était persévérant et avait résolu d’aller aux montagnes de Salomon. C’est là que nous devons le chercher.
— Le voyage est long et dangereux, dit encore Umbopa.
— Il n’y a rien d’impossible à celui qui est résolu d’aller jusqu’au bout. Quand on fait ce qu’on doit, il faut s’en remettre à la Providence et suivre son chemin.