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Page:Rilke - Histoires du Bon Dieu.pdf/28

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communs, qui ne sont pas des enfants. Vous apprendrez facilement lesquels. À eux, de temps en temps, je raconterai une histoire, et par ces intermédiaires vous la connaîtrez toujours plus belle que je n’aurais pu la rendre. Car il y a de bien grands poètes parmi nos amis. Je ne vous trahirai pas de quoi il sera question dans mes histoires. Mais comme rien ne vous occupe et ne vous tient à cœur autant que le bon Dieu, je vous promets qu’à chaque occasion j’y introduirai ce que je sais de lui. Si quelque chose de ce que je vous en dirai n’était pas dans l’ordre, écrivez-moi de nouveau une belle lettre, ou faites-le-moi savoir par votre maman. Car il est possible qu’en plus d’un endroit je me trompe, parce qu’il y a si longtemps que j’ai appris les plus belles histoires, et parce que, depuis, j’ai dû en retenir beaucoup d’autres qui ne sont pas belles. Cela arrive ainsi, en même temps que la vie. Pourtant la vie est une chose bien merveilleuse : de cela aussi il sera souvent question dans mes histoires. Je vous salue bien. — Moi qui ne suis aussi un que parce que je suis compté avec. »