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Page:Rilke - La Chanson d'amour et de mort.pdf/17

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Leurs chevaux passent sur un paysan massacré. Il a les yeux grands ouverts, et quelque chose s’y reflète ; point de ciel. Plus tard des chiens hurlent. Il vient donc un village, enfin. Et par-dessus les cabanes s’élève tout de pierre un château. Large, le pont se tend vers eux. Grande, s’avance la porte. Haut sonne des clairons la bienvenue. Écoute : vacarme, cliquetis et aboi de chien ! Hennissement dans la cour, sabot qui frappe, et cri.