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Chapitre 25.

À qui le demanderoit. ἀπαιτήσαντι (apaitêsanti). L’interprete a traduit icy, imperium habenti, au seigneur, au maistre. Il a rencontré quelque autre mot que celuy que je viens de mettre.

Tu te mettras legerement en besoigne. Il y a faute icy au texte grec. Pour ὅυτι (houti) qui dit le contraire du propos, on pourroit remettre ἕτι (heti).

Chapitre 26.

Ouvrages de four. περμάτων (permatôn). Ce vocable est rendu par les Latins, bellaria, cupediæ : Somme se sont friandises. Politian l’a rendu condimenta.

Avaler force poussiere. Le traducteur a laissé le mot grec suivant l’auctorité de Martial, qui en a usé en certain Épigramme contre Philænis. Quelques uns prennent haphe pour la poudre dont on se frotoit apres l’onction, afin que la prise fust plus aisée aus combatans, et ont raison mais non pas icy, ou il faut fentendre du sable ou poussiere que le luitteur jettoit aus yeus de son compagnon pour luy troubler la veüe, et en venir plus aisement à bout, car celuy à qui on jettoit la poudre au visage estoit contraint d’en manger beaucoup, et toussoit quelque fois sans avaler plume. Ovide au neufvieme livre de la Metamorphose represente cette façon au combat d’Hercules et d’Achelous que j’ay rendu en cette sorte vers pour vers.

Du sable il me jetta de sa nerveuse main,
J’en fei jaunir aussi son visage et son seing.