Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/127

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2.- LE PROPHÈTE ET LES ENFANTS

JE commencerai mon récit en invoquant le nom de Dieu, je vous le raconte avec plaisir. Un jour, le prophète parcourait les villages; il trouva une «Thajemâth » pleine de gens; chacun commença par se retirer. Un homme seul resta, il était bon et lui souhaita la bienvenue. Il courut vers sa femme pour voir si elle avait quelque chose en réserve. Il regarda la marmite qui était sur le feu: «O mon cher, lui dit sa femme, va doucement; sinon, tu te brûleras. » —