Page:Rod - À propos de l’Assommoir, 1879.djvu/101

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Il va sans dire qu’il y a des exceptions, et qu’un grand nombre de critiques savent marcher avec leur temps.

La lecture des revues théâtrales, des soirées parisiennes et des lundis écrits sur l’Assommoir est à la fois amusante et instructive ; amusante, parce que des flots d’esprit, — pas toujours du plus délicat, par exemple, — sont dépensés pour essayer de submerger le nouveau drame, les auteurs et leurs théories ; instructive, parce qu’il est toujours bon d’assister à un duel littéraire, et de voir quelles armes emploient les champions. Ces feuilletons pourraient former des volumes ; nous résumerons en quelques mots, ce qui a été dit.

Quelques naturalistes intransigeants sont sans pitié pour MM. Busnach et Gastineau, et ne leur pardonnent aucune de leurs concessions ; mais ils sont rares.

Les juges impartiaux, qui font la part du bon et du mauvais, sont tout aussi rares.

Le ton de l’immense majorité de la presse est celui d’un lourd mécontentement. Les uns