Page:Rod - À propos de l’Assommoir, 1879.djvu/77

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encore de lui avec un dédain calculé ne font guère que se couvrir de ridicule. Or la décoration se donne assez généralement aux artistes et écrivains de talent.

Quelques méchantes langues soutinrent que M. Zola avait dépassé la moyenne ; qu’il était déjà trop en évidence ; qu’il fallait bien se garder d’accorder une distinction à un homme qui fixait déjà tous les regards, faisait le sujet de toutes les discussions.

Quoi qu’il en soit, ce fait minime produisit tout un mouvement dans l’opinion, et le drame de M. Busnach en profita. On ne pouvait pas voir de sang-froid l’auteur des Deux fautes estimé davantage par le ministère des Beaux-Arts que celui des Rougon-Macquart.

Presque tous les auteurs dramatiques promettaient à M. Busnach un splendide échec : cela ne ralentit ni son ardeur, ni celle des vaillants interprètes. Ils ne se laissèrent non plus effrayer ni les uns ni les autres par le bruit qu’on faisait autour du nom de M. Zola ni par toutes les arlequinades qu’on débitait sur son