Page:Rod - À propos de l’Assommoir, 1879.djvu/90

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Gervaise reculant.

Grand Dieu ! Il est ivre ! Nous sommes perdus !

Nana.

Bonsoir ! (Elle s’en va en laissant la porte ouverte.)


Scène XII.

Gervaise, Coupeau halluciné, puis Mme Boche, les Lorilleux, puis Mes-Bottes.
Coupeau.

C’est gentil, ici !… Il y a des chalets… une vraie foire !… et de la musique un peu chouette … V’là que ça illumine, des lanternes dans les arbres, des ballons rouges en l’air, et ça saute, et ça file… des fontaines partout, des cascades, de l’eau qui chante, oh ! d’une voix d’enfant de chœur !

Gervaise.

Seigneur ! il devient fou !

Coupeau devenant tout d’un coup très sombre.

Encore des traîtrises, tout ça ! Je me méfiais… Silence ! Tas de gredins !… Oui, c’était pour me vexer… Je vas vous démolir, moi, dans votre chalet… Oh ! je brûle ! je brûle !…

Gervaise à la porte, appelant.

Au secours !

Mme Boche arrivant.

Qu’y a-t-il ?

Gervaise.

Coupeau !… Regardez !…

Lorilleux arrivant à son tour.

C’est encore un accès qui le prend.