Page:Rodenbach - L’Élite, 1899.djvu/89

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ou raillent, ne savent pas, copient une sculpture qu’on érige, crachent sur les pierres qui montent, aident ou nuisent à l’ascension dans l’air.

Puis voici la mort. Tous les échafaudages tombent, toutes les contingences humaines qui masquaient l’œuvre. Et voici la tour de Verlaine, sa Sainte-Chapelle de poésie, au pur dessin, qui se dresse, fine et dentelée sur le ciel, et dont les cloches pieuses ont commencé de sonner jusqu’au lointain avenir.