Page:Rodenbach - Le Règne du silence, 1901.djvu/222

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Or l’hostie est un clair de lune au fond du chœur !

Et tandis que l’encens azure le silence
Et que l’orgue au jubé déroule sa langueur,
Qu’à peine un encensoir mollement se balance,
Tous les benoîts chrétiens dans l’hostie ont cru voir,
— Comme un visage dans la lune qui se lève, —
La face aux cheveux d’or d’un doux jésus qui rêve
Et qui se rend visible à ses amis du soir !