Page:Rodin - L’Art, 1911, éd. Gsell.djvu/65

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


LE MODELÉ


Un soir que j’étais venu rendre visite à Rodin, dans son atelier, la nuit tomba très vite, tandis que nous causions.


— Avez-vous déjà regardé une statue antique à la lampe ? me demanda tout à coup mon hôte.


Ma foi non ! fis-je avec quelque surprise.


— Je vous étonne et vous semblez considérer comme une fantaisie bizarre l’idée de contempler de la sculpture autrement qu’en plein jour.

Assurément la lumière naturelle est celle qui