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iv
NOTICE.

Royer, lui fournit le thème d’une foule d’observations piquantes qu’il recueillit en volume et qui servent d’introduction au livre de Ruysch. Ruysch est le sujet d’une nouvelle charmante, d’un ravissant tableau hollandais, qui consolida la réputation de l’auteur, déjà établie par les Soirs au Lido, le Pulcinella, le Café Procope, etc. Plus tard, l’Auberge des trois Pins[1], les Histoires Cavalières, et enfin le beau roman du Chevalier de Saint-Georges, traité par Roger de Beauvoir en livre et en comédie, le placèrent au rang de nos littérateurs les plus distingués. Il ne faut pas oublier la Cape et l’Épée recueil de poésies pleines de charme et de vivacité, broderie française et espagnole à la fois, qui n’a qu’un défaut, celui de n’avoir pas donné suite à quelque nouvelle composition de ce genre.

Roger de Beauvoir est essentiellement artiste : il comprend l’art dans toutes ses formes et dans toute sa portée. Son style est surtout cavalier et singulièrement piquant, il porte l’épée au côté et le plumet sur l’oreille. Il a

  1. En société avec M. Alphonse Royer.