Page:Roland à Roncevaux.djvu/27

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qu’en parlant des choses humaines on dit qu’il faut les connaître avant que de les aimer, les saints au contraire disent, en parlant des choses divines, qu’il faut les aimer pour les connaître et qu’on n’entre dans la vérité que par la charité. » Apprendre à aimer son propre sacrifice, n’est-ce pas une de ces choses divines ? Et quelle doit être la juste limite de cet amour ? Ceux-là le savent qui, dans la dernière guerre — la dernière des guerres — se sont offerts, les uns selon l’esprit du grand vers de Corneille :

« Faites votre devoir et laissez faire aux dieux, »


les autres, selon l’esprit du grand vers de Pope :

« Act well your part, there all the honour lies. »