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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/13

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PALMIRA.

bras qui la serrent tendrement. Ma mère, répète-t-elle avec frénésie, est-ce vous ? C’est du moins une amie qui en aura les sentimens, répond une voix douce et émue.

Dans ce moment, la femme de chambre de miss Delwine apporte de la lumière, et sa maîtresse, revenue à elle, distingue la personne qui lui avait semblé une apparition surnaturelle, ne l’ayant apperçue qu’à la faible clarté des rayons de la lune. Effectivement, elle était de la taille, de l’élégante tournure de ladi Élisa, la figure moins régulièrement belle, mais de même, de grands yeux bleus, une extrême blancheur, de la délicatesse dans les traits ; enfin la ressemblance était assez