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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/14

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PALMIRA.

frappante pour avoir pu occasionner à Palmira une si vive émotion.

Me pardonnerez-vous d’être venue troubler votre solitude ? dit la maréchale de Saint-André avec l’accent le plus caressant. Ah ! madame, reprit Palmira en la faisant asseoir, j’en suis aussi charmée que surprise. — Écoutez-moi, mon aimable fille… Vous me permettez cette tendre expression, puisque vous m’avez nommée votre mère. Palmira baisa avec respect et affection la main qui pressait la sienne. Quoique éloignée d’une prompte intimité, elle ne put voir une étrangère en madame de Saint-André, qui continua ainsi : Vous avez dû entendre parler de moi dans cette maison comme parente