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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/18

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PALMIRA.

informations sur le mien. — Ah ! madame, qui vous verra connaîtra aussitôt votre adorable bonté. La maréchale l’embrassa, et la prévint que, partant dans trois jours, elle l’enverrait chercher le surlendemain, afin qu’elle se reposât une nuit à l’hôtel de Saint-André. En entrant chez l’abbesse où Palmira l’accompagna, elle lui dit avec joie : J’ai le bonheur, madame, de convenir à miss Delwine, et après demain je vous l’enlève. Il était déjà fort tard, et elle ne resta pas davantage.

Quelle belle et respectable femme ! s’écria Palmira, quand elle fut partie : Cela est vrai, reprit l’abbesse, et telle que vous la voyez avec ses manières affables, c’est une très--