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CHAPITRE XLIX.
Carloni n’était pas ignorant dans
l’art de la médecine, auquel il devait
son élévation auprès de la duchesse.
Cette dame, à la suite d’une longue
maladie qu’elle avait eue jadis, ne
pouvant recouvrer le sommeil, Carloni,
alors valet de chambre de milord
duc, lui offrit un breuvage dans
la composition duquel l’opium entrait
pour beaucoup, mais si bien ménagé,
que l’on pouvait en prendre tous les
soirs, sans altérer les sources de la
vie.
Cette drogue, d’un goût agréable, procurait des nuits si calmes, que la