Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/213

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE L.




Un anglais, intimement lié avec milord Sunderland, ayant séjourné en Italie, avait entendu dire que la fortune de la mère de son ami finirait par appartenir à son habile et perfide intendant. Il avait cherché à visiter cette dame, il n’avait pu y parvenir, Carloni la rendant inaccessible à ses compatriotes. Celui-ci se promit bien de faire ses observations à la famille sitôt son retour en Angleterre, qui s’effectua quinze jours après le mariage d’Abel et de Simplicia. Ces jeunes époux se disposaient alors à conduire milord et miladi D… en Espagne ; mais