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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/69

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PALMIRA.

un asile qui lui retraçait de si tristes souvenirs, et de vouloir bien en accepter un dans la maison de sa mère, jusqu’au moment de son départ pour Florence, espérant que sa sœur serait pour elle une société douce et agréable.

Palmira, sensible à cette nouvelle attention, ne la rejeta pas absolument, mais ne s’engagea pas précisément. Monsieur Carloni, voulant profiter de l’heure de la poste, se préparait à la quitter ; mais il lui dit auparavant en souriant : Je n’ai entendu parler de vous ici que sous le titre de la belle anglaise : quel est le nom de famille que je dois désigner à miladi ?

Palmira, songeant aussitôt qu’il