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ANNÉE 1782.



AVERTISSEMENT.

Au début de l’année 1782, Roland est encore à Paris, pendant que sa femme achève sa convalescence et parvient, à force de volonté, à redevenir la nourrice de sa fille.

Il dut rentrer à Amiens le 13 février, car la dernière lettre que Madame Roland lui adresse à Paris est du 9, et le même jour (ms. 6240, fol. 146) il annonce son retour pour le 13.

Tous les mois suivants se passent à Amiens ; c’est de là qu’il écrit à Bosc, le 20 mai (ms. 6240, fol. 97), et aux demoiselles Malortie, le 7 juillet (ms. 6241, fol. 236-237); il y est tout occupé de mettre la dernière main à l’Art du tourbier et de commencer la rédaction de son grand ouvrage, le Dictionnaire des Manufactures pour l’Encyclopédie méthodique de Panckoucke.

Entre le 1er  et le 17 août, il retourne passer quelques jours à Paris.

En septembre, il se rend avec sa femme en Beaujolais, pour poursuivre (vainement, à ce qu’il semble) la cession du Clos, que son frère aîné, le chanoine Dominique, lui avait fait espérer. Mais ce voyage, dont nous ne trouvons qu’une trace (lettre du 12 septembre), dut être de courte durée, et l’année se termina à Amiens sans autre incident.