Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/55

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rejetée par les autres, qu’elle assomme, s’attache à Félicité, ne la quitte pas des yeux, se fait humble et soumise pour lui plaire.

Marteau Pilon, avec ses ouvriers et Rominet, endoctrine pour la défense sociale et tâche de remettre en état les vieilles machines restées fidèles, les mécaniques démodées, ridicules, à gros ventre, à roulettes, à cheminées en haute-forme, qui ne peuvent souffrir les nouveaux monstres d’acier.

Aviette s’amuse à dresser aussi, pour la lutte, les animaux (chiens, chevaux) qui font cause commune avec les hommes. Elle est accompagnée, depuis le commencement, d’un grand chien qu’elle adore et qui gambade autour d’elle. Ce chien l’aide à rassembler les autres animaux.

Cependant, un groupe de femmes, sur l’ordre de Félicité, va puiser de l’eau au lac. D’autres gens, et des animaux, s’en approchent pour boire ou se baigner. Soudain, on les voit tous se rejeter en arrière, avec des cris. Du fond du lac surgissent lentement des tentacules, un périscope, un grand Hydravion sous-lacustre, qui s’élève dans l’espace. Cette apparition est suivie d’une autre non moins

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