Page:Rolland - Vie de Tolstoï.djvu/153

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malgré son injustice blessante pour Beethoven, Tolstoï sent plus profondément sa musique que la majorité de ceux qui aujourd’hui l’exaltent. Lui, du moins, il connaît ces passions frénétiques, cette violence sauvage, qui grondent dans l’art du « Vieux Sourd », et que ne sent plus aucun des virtuoses ni des orchestres d’aujourd’hui. Beethoven eût été peut-être plus content de sa haine que de l’amour des Beethovéniens.