Page:Rolland Clerambault.djvu/100

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Lente et grise journée, qui suit cette agonie, ou cet enfantement. Grand repos brisé. Vaste silence inusité. Bien-être courbaturé du devoir accompli Clerambault, immobile et la tête appuyée au dossier de son fauteuil, rêvait, le corps fiévreux, le cœur lourd de souvenirs. Ses larmes coulaient sans y penser. Au dehors, s’éveillait la nature mélancolique, aux derniers jours d’hiver, comme lui frissonnante et encore dépouillée. Mais, sous la glace de l’air, tremblait un feu nouveau.

Il embrasera tout, bientôt.