Page:Rolland Handel.djvu/225

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{
  \language "italiano"
  \new Staff {
    \set Staff.midiInstrument = #"violin"
    \omit Score.BarNumber
    \set Score.tempoHideNote = ##t
    \tempo Allegro 4 = 135
    \relative do'' {
      \clef "treble" \time 3/4 |
      r4 r8 do ^. si \mf ( la ) |
      sold16 ( la si8 ) r re ^. do ( si ) |
      \stemUp la16 ( si do8 ) r \stemNeutral mi ^. re ( do )
      \break |
      si16 ( do re mi ) fa8 do ^. si ( la ) |
      sold4 r8 mi' ^. fa \mp ( mi ) |
      sol! ^. mi r mi ^. la ( dod, )
      \break |
      re16 ( mi ) fa8 r re ^. mi ( re ) |
      fa-! re r re sol ( si, ) |
      do16 ( re mi8 ) r la, sib ( la )
      \break |
      do-! la r la sib ( la ) |
      mi'-! la, r la sib( la ) |
      fa'-! mi r do' mi, ( red
      \break |
      mi16 fad ) sold ( la ) si8
      re,!  do ( si ) |
      la16 ( si do re ) mi8 \ff
      re, do si
      |
      la4
    }
  }
}

Mais on doit lire surtout le sixième Concerto en sol mineur, le plus célébre de tous, à cause de sa magnifique musette. Il débute par un beau larghetto, plein de cette mélancolie, qui est un des sentiments dominants de Hændel, et des moins remarqués : Mélancolie, au sens de la Malinconia de Dürer ou de Beethoven, —

    vivant, avec son larghetto 3/2 mélancolique et serein, son andante 12/8 fugué, au thème compliqué, au dessin tourmenté, qui donne l’impression du labyrinthe de l’âme capricieuse et sombre, son allegro à quatre temps, d’un humour un peu bouffon, sa pittoresque Polonaise sur une pédale bourdonnante, et son allegro ma non troppo final en 6/8, dont le rythme et les modulations imprévues font penser à certaines danses des derniers quatuors de Beethoven.

    Le cinquième Concerto en ré majeur peut être appelé le Concerto de sainte Cécile : car trois des six morceaux (les deux premiers et le beau menuet final) se retrouvent dans l’ouverture de la petite Ode à sainte Cécile.